Section 2. Techniques


Chapitre 11. Faire du Taekwondo.

 

Créer un conflit entre votre adversaire et le monde, puis harmonisez-vous avec le tout et le monde. Ceci est appelé « la voie de la Terre Â» , le principe même de toutes les techniques de Taekwondo. Tout du « Taekwondo Â» converge vers cette unité et est par conséquence la bonne façon de penser en Taekwondo. Alors que la « voie du Paradis Â» met l’emphase sur l’essence non distinctive de la nature originelle, la « voie de la Terre Â» converge vers l’essence distinctive de l’homme, quoi que les deux sont identique et ne font qu’un. Suivre la voie de la Terre peut être interprété en trois dimensions comme étant respectivement « Sool (Technique) Â», « Yae (Art) Â» et « Do (Principe) Â». Cependant, tous doivent comprendre que chacun de ces éléments sont fondamentalement ensemble, la même chose, même s’ils sont substantiellement différents dans leur aspect. Ils représentent la distinction de ce qui n’est pas distinct.

Mais, qu’est-ce qui suit le « Sool Â», Â« Yae Â» et le « Do Â» ?. En premier lieu, en parcourant le « Sool Â», il faut surpasser l’adversaire par la technique parfaite du Taekwondo, en faisant face à l’opposant, soit le « Musool Â». Puis par le « Yae Â», il s’agit d’exprimer le développement de la technique pour la technique, sans tenir compte de l’adversaire, en sachant qu’il en fait intégralement une partie de soi, d’où rencontrer son adversaire dans « Muyea Â». Finalement suivre le « Do Â» en unissant le Musool et le Muyea en un tout afin de transcender leur distinction, sans me distinguer de mon adversaire, afin de faire face au Mudo comme un tout. Vu que je fais face à mon adversaire comme Muyae, mes mouvements son sans fin, sans limite et sont le produit de mon expression. Vu que l’unité des deux se réalise à travers le « Do Â», rien ne peut me troubler. En m’exprimant, je m’encre au centre du vide où mon adversaire s’attache au Musool.

Même si mon adversaire se déplace perpétuellement, mon esprit déterminera toujours ses déplacements. Dans chaque déplacement de l’homme, la puissance naît de la volonté. Alors que la puissance est tranchante et ferme comme pour briser une roche, la volonté est souple et se fond dans l’aspect du monde. À cause de cela la souplesse surpasse la puissance. Parce que ma volonté contrôle tout, et que tout est l’expression de ma volonté, afin que « Yea (mode) Â» et « Sool (Technique) Â» soient unis dans un tout, en tant qu’art. En fait, l’art est l’unité de « Yae Â» , qui est l’expression de la volonté, et de « Sool Â» qui représente la technique afin de contrôler le monde. Ces changements et harmonies variés ne sont possibles qu’à travers ce qui ne change pas du début à la fin, même si tout change par ailleurs, où le non-changement est la base de tout changement, ce qu l’on nomme « Do Â». Donc « Do Â» est ce qui fait que tout est, et est par le fait même un principe omniprésent qui supporte de façon cohérente toute distinction. Le « Do Â» existe ou non dans toute chose, mais toute chose existe à travers lui. C’est pourquoi toute personne peut le ressentir, quel qu’elle soit, quand elle ouvre ses yeux et supprime les distinctions superflues.