Section 2. Techniques


Chapitre 12. Je ne dois pas me perdre.

 

L’homme doit exister entre le paradis et la terre étant donné qu’ils ont été crées dans une unité où l’homme en faisait partie. Chaque élément du paradis véhicule le changement relatif, même si ce mouvement n’adopte aucune forme particulière, alors que chaque élément de la terre évoque la nature relativement fixe de l’élément, i.e. le côté concret des choses. Ces éléments de paradis et de terre ne peuvent être distingués que par une distinction subjective, qui n’appartient qu’à la nature même de l’homme. Cette distinction subjective de l’homme relève d’un comportement inné.

Le « Taekwondo » est composé également de trois éléments : le paradis, la terre et l’homme. Le troisième principe énonce que chacun doit demeurer ce qu’il est, sans à l’extrême être biaisé , lorsqu’il se bat avec un adversaire. Ceci est appelé « la voie de l’homme ». Ceci peut également être appelé la connaissance de soi, le contrôle de soi, la règle d’or, qui signifie en Taekwondo, que chacun doit garder son équilibre à travers mouvements et changements perpétuels afin de retourner immédiatement à la position de base de chaque mouvement, ou de ne jamais perdre son balan ou son équilibre en fortifiant sa position. Un Taekwondoïste dans « la voie de l’homme » se garde toujours suffisamment entraîné et préparé afin d’affronter tout Kyorugi. Cela fait partie de sa terre natale. Il est confiant parce qu’il contrôle tout ce qui se passe dans son environnement et conserve sa prédominance même si d’autres s’intègrent. Après avoir étendu à l’infini les possibilités de positionnement qui lui permette de conserver sa prédominance, cette dernière tend à disparaître et s’empreigne des mouvements de l’adversaire. Ceci n’est possible que par la connaissance initiale de l’existence du « Je », et par la connaissance successive de la non-existence du « Je ». Il est de l’essence même de la vie que toute chose puisse gérer les processus et activités nécessaires à sa survie. Étant donné que l’homme est en vie, la voie de l’Homme converge inévitablement vers l’image de la vie selon ces trois composantes.

Une plante débute par une graine, fabriquant soigneusement feuilles et racines, afin d’éclater en fleurs qui se transforment en fruits, qui contiennent à nouveau les graines. Chaque changement est dû à l’ensemble des changements, i.e. la graine, l’arbre et tout autre chose, ne sont qu’une sorte de plante et ils respirent ensembles à travers la nature harmonieuse. Autrement, la graine se gâterait et le grand arbre ne serait qu’un simple morceau de bois. Ils ne seraient plus part des changements de la vie, et ne grandiraient plus. À travers ces changements temporels le noyau est « d’être une plante » et dans l’espace le noyau est la terre, là où les racines poussent. La force et la faiblesse ne peuvent être qu’autrement en vie. La force n’est nul autre que la croissance. Ceci est la caractéristique de tout. Les principes du Taekwondo sont par leur nature les mêmes.

Le noyau réfère à la voie de l’Homme, représenté par le positionnement parfait adapté à toute situation. Ceci représente la vraie forme de tout Taekwondoïste. Il doit retourner à son noyau naturel immédiatement après chaque mouvement. Ceci implique qu’il ne doit jamais quitter ce noyau, mais plutôt s’étendre dans une variété de formes et se contracter à nouveau dans le noyau. Étant donné que ce noyau est la forme de chaque Taekwondoïste, ses caractéristiques sont variables et sont déterminées à travers le réseau qui inclus ma personne, le déplacement de mon adversaire, les armes, la distance, etc.. Ceci est la conséquence du mouvement perpétuel de la nature. Cependant, ceci est un principe fondamental du Taekwondo, et tous doivent le suivre. Il y a dons un élément fixe dans cette caractéristique.

Cette structure du changement réside au fonds de chaque chose qui intentionnellement fait partie du changement. Par exemple, une toupie qui tourne avec un noyau instable, fini par perdre l’équilibre rapidement et cesse de tourner. D’un autre côté, un noyau stable et ferme peut tourner dans toute situation et à n’importe quel endroit. De la même manière que toutes les parties de la toupie converge rapidement vers le noyau, chacun de mes mouvements doit retourner rapidement à mon noyau, i.e. mon centre de gravité et ma position de base. Chaque changement n’est lié naturellement avec un autre qu’à travers ce noyau. De la même manière, après chaque coup de pied, le pied devrait revenir à sa position de départ, ce qui rend possible un enchaînement naturel de technique et un accroissement de rapidité. Le même principe s’applique aux coups de poings.