Section 4. L’habilité


Chapitre 25. Attaquer le centre de l’adversaire

Mon attaque doit suivre une directive spécifique afin de suivre le mouvement en Taekwondo, afin que je puisse être en harmonie avec mon adversaire. Le centre de mon adversaire est le centre de ses mouvements, le centre de sa vie. J’ébranle son centre afin de couper le flux de ses changements et j’essouffle son centre afin de pénétrer ses mouvements, ce qui me permet de l’anéantir.

Le corps de l’homme est si mystérieux que je peux acquérir le contrôle du corps de mon adversaire en n’y contrôlant qu’un de ses doigts et je peux le jeter par terre que d’un coup à une partie de son corps. Il est vrai qu’il n’est pas facile d’attaquer le centre de l’adversaire, mais il est toujours possible d’encrer mon attaque sur le point le plus fragile de son centre. Le centre de l’adversaire se situe toujours au point le plus rapproché du Taekwondoïste qui l’affronte, et si ce dernier peut le visualiser, il réalise aussi que le centre de son adversaire est plus proche que toutes les autres parties du corps de celui-ci. Dans cette même ordre d’idées, il y a une multitude de cible qui ressortent du centre de l’adversaire qui peuvent me permettrent d’oppresser son centre ; nous les appelons les « points vitaux ». Ces points vitaux s’étendent sur toute l’allée du Yin et du Yang, qui fait du corps humain un élément extrêmement faible même s’il peut d’un autre côté être extrêmement fort au même moment. C’est l’harmonie entre toutes ces parties qui forme l’ensemble de la vie de l’homme, aussi infime qu’elle soit.

Comme il a été démontré couramment, la vie est essentiellement un auto-processus de survie. À son apogée, nous pouvons atteindre différents processus qui nous permettent de connaître non pas l’aboutissement, amis plutôt le début de toute chose, l’ensemble de tout ce qui forme la vie ultime. Conséquemment, il ne peut y avoir aboutissement dans la vie. Dans cette sorte de vie, il n’y a pas de mystère et aucune distinction entre ce qui est mystérieux et ce qui ne l’est pas, donc aucune distinction entre ce qu’est la vie et ce qui ne l’est pas. C’est pourquoi l’image de la vie propose le principe par lequel elle est changement perpétuel, et que les 64ièmes Kwae du « Yeok » ne finissent pas par Su Hwa Ki Jae ( ) mais plutôt par Hwa Su Mi Jae ( ). Ainsi, la vie sollicite le changement perpétuel et se type de changement est appelé « Grandir ». Une graine grandit que dans le but de devenir un grand arbre afin de produire des fruits qui produiront des graines, et cela de façon continue. Ceci représente bien l’image de la vie. Conséquemment, la graine, l’arbre et le fruit ne peuvent à eux seul représenter l’image de la vie. La vraie image de la vie provient des changements qui interviennent entre chaque élément, sans en modifier la nature intrinsèque, de façon à ce que chaque élément conserve son identité, soit l’évolution par lui-même. Tout ce qui est changement, i.e. tout ce qui est en vie (que ce soit la graine ou le grand arbre) se contient l’un l’autre et conséquemment nous pouvons dire que chaque partie contient le tout et que le tout contient chaque partie. Ceci représente l’image de la vie. Étant donné que l’image du Taekwondo est essentiellement constitué des mêmes éléments que la vie, chaque partie du Taekwondo contient le tout et le tout contient chaque partie du Taekwondo. En Taekwondo, chaque partie et le tout ne font qu’un et sont différent au même moment. Ils ne sont pas différent pour un instant ou pour l’éternité.

Étant donnée que le Taekwondo a le même aspect que la croissance de la vie, son mouvement lorsqu’il attaque instantanément le centre de l’adversaire est en continuel changement. Les mouvements répétitifs qui ne créent pas de changement ne peuvent en Taekwondo s’harmoniser avec la vie du Taekwondoïste, qui petit à petit progresse, avec le Monde qui change de temps en temps, et révèle les points morts de l’adversaire, ce qui mène ce dernier inévitablement à la défaite et au surpassement. Conséquemment, le Taekwondo vivant attaque le centre de l’adversaire dans un changement perpétuel. L’eau peut se rendre aux abîmes parce qu’elle ne s’attache à aucune forme lorsqu’elle franchit les obstacles sur son chemin et change perpétuellement pour y parvenir. De même une vie peut survivre par sa très très grande expérience de vie. Le Taekwondo à l’intérieur du temps éternel, grandit avec la vie, ce qui rend impossible au Taekwondoïste de démontrer la vraie image du Taekwondo par une forme quelle qu’elle soit. Le Taekwondo est dissimulé dans le changement de positions de l’homme et dans son souffle de vie.