Section 5. Attaque et défense


Chapitre 39. Gagner avec la règle d’or.

Lorsque le Taekwondoïste rend son en conflit avec le monde avec lequel i s’harmonise, sa volonté déplace l’adversaire et son corps déplace le monde. Ainsi, lorsque le corps du Taekwondoïste frappe l’adversaire avec le poing ou le pied, il le fait à titre de partie du monde et contrôle l’adversaire. Comment est-il possible que le Taekwondoïste puisse s’harmoniser dans cette relation antagoniste que partage le corps de l’adversaire et les armes de ce premier ? Ceci est possible, parce qu’ils émanent tous deux du même principe, tel le tambour et les bâtonnets qui ensemble forment un son harmonieux.

Les caractéristiques de chacun des mouvements techniques et parfaits du Taekwondo, de ses attaques et de ses défenses ne résident pas dans sa puissance infinie et son aspect incisif, mais plutôt dans sa capacité à contrôler correctement l’adversaire et à remettre chaque chose à sa position appropriée. Ceci doit également être compris comme étant partie de la relation qui existe entre la voie du Paradis qui existe autant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Taekwondo, en d’autre terme « la règle d’or Â». Même si frapper un tambour avec un bâton s’apparente au battement d’un tambour, il n’en est pas moins que ce dernier suit le principe par lequel un mouvement adéquat utilise harmonieusement la puissance à sa juste force, de façon à ce qu’il soit difficile de la faire dériver de ce principe ou de faire retentir un son mélodieux avec fureur. Il en est ainsi des mouvements du Taekwondoïste qui doivent contrôler le changement dans ceux de son adversaire. Combien a besoin un mouvement de Taekwondo pour contrôler le changement chez l’adversaire ? Si j’attaque l’adversaire avec trop de puissance, je risque de me détruire également, et si j’échoue dans ma tentative de convertir sa force dans la mienne, nous sombrerons tous les deux dans l’impact.

Pour ces raisons, en Taekwondo, nous devons tous contrôler l’adversaire avant qu’il contrôle les autres, en tentant de le restreindre avant qu’il restreigne les autres et l’accabler de ses efforts avant qu’il accable les autres. Puisque la conception du Taekwondo est liée aux valeurs positives de la vie, vous ne devez pas vous plaindre que le monde n’est d’aucune aide ; vous devez vous adapter au monde pour y trouver succès, ce qui est la même voie pour l’ultime TAEKWONDO. Sur la voie du perfectionnement personnel, il y a le « Do Â» de la règle d’or, qui ne se montre pas facilement, qui assure au Taekwondoïste de ne jamais être contrôlé, même lorsqu’il ne peut venir à bout de son adversaire. C’est par votre coexistence avec l’adversaire qu’il est possible de vivre l’éternelle victoire cachée du Taekwondo.