Section 8. Le fondamental


Chapitre 58. La corde qui tient le collier de perles.

 

Lorsque l’homme fait du Taekwondo doit avant tout comprendre le sens du Musul. Lorsqu’il pratique ses techniques en vue de comprendre le processus du Musul, et s’Il accède à un niveau plus avancé où il fait de la technique pour la technique, au lieu de faire de la technique dans le but d’atteindre un certain objectif, alors il comprendra Muyae. Il est un expression et un art. Finalement, lorsqu’il réalise que Musul et Muyea ne sont pas différents l’un de l’autre, et qu’il reconnaît qu’il existe quelque chose au dessus de la distinction, et que cette chose ne diffère en rien et qu’elle est commune à toutes les vérités, alors il comprendra Mudo et l’ensemble du Taekwondo.

Le Taekwondo a plusieurs visages et conséquemment plusieurs techniques. Ainsi, vous essayez l’une et l’autre. Vous réalisez ainsi que tout est identique, mais en même temps que vous devez poursuivre votre but. Le « KI Â» doit accorder le sabre et le corps en kendo, tout comme le « KI Â» doit accorder les pieds et les mains en Taekwondo. La contre-attaque en Tai Chi Chuan qui accueil l’attaque de l’adversaire dans son mouvement circulaire correspond à une contre-attaque coup de pied arrière en Taekwondo, et le principe par lequel la balle est frappée avec la force élastique des hanches en volleyball répond au même principe que l’exécution d’un Dollyeo Chagi qui demande aussi de tourner les hanches.

Ainsi, je réalise qu’il est toujours mieux d’exécuter convenablement une technique plutôt que d’essayer l’une et l’autre, puisqu’une est suffisante par elle-même. On ne peut maîtriser une technique que par plusieurs répétition et pratiques, et chacune d’entre elle a sa limite à un moment donné. Lorsque vous en maîtriser une, vous pouvez appliquer le même principe une autre. Cependant, il est difficile de réaliser ce principe avant d’avoir essayer ces différentes techniques.